Nerja est la ville la plus orientale de la région appelée « Axarquía », une destination touristique privilégiée qui possède près de 15 kilomètres de côte.

Elle compte officiellement 22 000 habitants, dont près d’un tiers sont étrangers, anglais pour la plupart, qui ont choisi de s’installer sur la Costa del Sol pour passer leur retraite.

Préhistoire 

Antiquité 

Il n’y a aucun indice de l’histoire de Nerja jusqu’au début de l’ère chrétienne, et seuls quelques peuples s’installèrent dans les environs, comme les Bastetanos et les phéniciens. De plus, le contrôle des grecs sur la Méditerranée entraîna l’arrivée de peuples comme les Homeroskopeion et les Mainake, à vingt-sept kilomètres de l’endroit où se trouve aujourd’hui Malaga. Ils créèrent le Temple de la Lune sur la plage de Torre del Mar, un lieu sacré où les grecs priaient avant de partir en voyage. C’est le vestige grec le plus proche de Nerja où ils n’ont pourtant laissé aucune trace de leur passage. 

En 210 av. J.C. la Péninsule Ibérique fut dominée par Rome, qui fonda trois villages dans la zone orientale de Malaga : Maenoba (Vélez-Málaga), Claviclum (Torrox) et Detunda (Maro). De nombreux restes romains furent découverts dans ce dernier village, tels que des monnaies, des tombeaux ou des amphores. La commune de Nerja compte en outre des fondations au mortier, les restes d’un aqueduc et un four de coulée dans la rivière de la Miel. 

Moyen-Âge 

Nous voilà en 711, une année importante pour l’histoire de Nerja. Les visigots sont battus par les musulmans, lors de la bataille de Guadalete, c’est le début d’une nouvelle invasion péninsulaire. 

Des documents écrits à l’époque par un géographe arabe nommé Said Ben Ahmed indiquent que Malaga fut appelée Cora de Rayya. L’historien Almacarri de Tremecen affirmait que Narixa (traduit comme « source abondante ») faisait partie de la ville. Tel est le nom que les musulmans de Nerja donnèrent à leur village qui venait de « jaillir ». « Couché sur les tapis aux couleurs magiques, les paupières lourdes d’un sommeil bienveillant, mes yeux revoyaient Narixa, ma Narixa jaillissant entre les fleurs de toute la force de sa beauté ». Cette strophe, qui date de l’an 917, est de Ibn Saadi, le premier poète qui écrivit des vers sur Nerja.